À propos du PAEF

Depuis 20 ans déjà que la réglementation québécoise exige que les épandages de matières fertilisantes soient planifiés à l’intérieur d’un Plan agroenvironnemental de fertilisation communément appelé le PAEF. En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) a pris le relais sur le Règlement sur la réduction de la pollution d’origine agricole (RRPOA), et ajusté les critères d’assujettissement à l’obligation de produire un PAEF. À ce jour, les exploitants de lieux d’élevage sur fumier liquide, ainsi que ceux de lieux d’élevage sur fumier solide dont la charge annuelle en phosphore est d’au moins 1600 kg, les producteurs qui exploitent plus de 15 ha en grandes cultures ou 5 ha en production maraîchère doivent faire réaliser un PAEF annuellement. Vous devez être environ 12 000 fermes dans cette situation au Québec.

Au-delà de l’exigence réglementaire, essayons de voir le PAEF comme un outil de gestion d’entreprise. À la base, ce document demeure un plan de culture et de fertilisation, et quand le suivi des recommandations est bien fait, il devient la mémoire de plusieurs opérations aux champs. Cette année, quand vous le recevrez, prenez le temps de regarder la synthèse de vos résultats d’analyses de sol avec votre conseiller. Comment évoluent-elles dans le temps, quelle variabilité y a-t-il entre vos champs, où sont les problèmes, quels éléments sont limitants, en étant trop, ou pas assez présents ? Utilisez-le pour analyser votre rotation des cultures, ou pour en bâtir une. Jetez un oeil à la fertilisation réellement effectuée et vérifiez si votre stratégie est conforme à vos objectifs, ou aux exigences réglementaires. Vous pourrez valider que les fertilisants apportés permettent d’équilibrer les exportations d’éléments nutritifs par les cultures récoltées, qu’ils permettront d’abaisser les niveaux de phosphore dans les champs saturés, ou d’améliorer la fertilité des champs les plus pauvres.

Si ce n’est pas déjà fait, appelez-nous vite pour produire votre PAEF 2018 !


La Quête du rendement 2017, le bilan

Le projet de la Quête du rendement a été initié en 2014. L’idée a été calquée du programme Pursuit of 300, de la compagnie


El Niño, La Niña et nous

El Niño, La Niña et nous La météo arrive sans surprise au premier rang des préoccupations en agriculture. Elle a un


Démystifions les adjuvants

À chaque année, lorsque vous vous apprêtez à faire une bouillie pour arroser un champ, vous vous demandez pourquoi