Conservation et durabilité

Détenteur d’un bac en agroéconomie de l’université Laval, Louis-Éric Trépanier représente la 4e génération à s’impliquer sur la ferme familiale. Lui, sa conjointe et ses parents, sont les actionnaires de la ferme Trëma inc., et cultivent 600 ha de grandes cultures.

La rotation des cultures y est diversifiée et inclut maïs grain, soya, blé d’automne, blé de printemps, seigle d’automne et pois verts secs. Depuis plusieurs années, presque toute la ferme est en semis direct. Au départ, c’était surtout à cause des nombreuses roches présentes dans certains champs, mais la conservation des sols est également un enjeu auquel Louis-Éric est sensible.

Il travaille d’ailleurs beaucoup sur les plantes de couverture avec l’agronome du club dont il est membre. Ensemble, ils cherchent depuis quelques années la meilleure façon d’implanter du seigle d'automne dans le maïs grain, pour en faire bénéficier le soya l'année suivante. Après la récolte du maïs, les conditions ne sont pas toujours bonnes pour semer en rangs, et à la volée, la levée est souvent inégale. L’automne dernier, sur des petites surfaces, ils ont tenté un semis manuel plus hâtif dans le maïs encore debout, puis sur une autre section, ils ont simulé une implantation en même temps que la récolte, comme si les semences tombaient sous le nez de la batteuse, pour que les graines se retrouvent sous les résidus et aient une meilleure germination. Cette dernière façon de faire permettrait en outre de sauver un passage au champ, mais évidemment, nécessiterait des modifications à la machinerie, et les investissements qui en découlent.

Toujours prêt à relever de nouveaux défis, l’agroéconomiste en lui rappelle tout de même qu’il faut maintenir la rentabilité et que les essais sont toujours mis en place à petite échelle pour débuter. Il planifie à long terme, autant les modifications à faire aux équipements existants que les nouvelles acquisitions. Le prochain semoir par exemple, devra être muni de boîtes à petites graines pour lui permettre de semer une plus grande variété de plantes de couverture.

La conservation des sols, la rotation des cultures, les cultures de couverture : ces pratiques de l’agriculture régénératrice ne sont pas nouvelles, mais elles sont loin d’être acquises par tous. Le sujet est d’actualité, et nous pouvons certainement considérer les producteurs qui travaillent à intégrer ces pratiques comme des innovateurs !


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